Déjà un mois depuis le début du projet #lebonheuren180jours. Si je trouve de la joie dans chaque journée et que je suis extrêmement reconnaissante de toute l’abondance qui m’entourne (mes hôtes sont d’une générosité incroyable), l’absence de routine et le lâcher prise demeurent demandant sur le système.
Une personne très sage a dit un jour qu’il faut parfois se perdre pour se retrouver. Le début de ce périple m’offre amplement d’occasions pour tester mes limites et me sortir de ma zone de confort.
Que ce soit par le fait de changer de lit tous les quelques jours, de modifier mon alimentation, de changer de ville (et devoir me faire des nouveaux repères) ou encore de découvrir une nouvelle langue/culture, je dois constamment m’adapter au changement.
Ça me permet d’observer mes réactions, ou l’absence de réaction dans certains cas, à des situations de tous les jours, de faire de l’introspection et d’user de ma débrouillardise pour gérer le reste.
Je teste différents environnements et modes de vie (routine, alimentation, activité, etc.), j’analyse mes réactions. Je prends des notes sur ce que j’aime et ce que j’aime moins. Je ne veux pas tirer de conclusions maintenant, mais j’ai déjà des pistes de réflexion pour la suite.
Par moment, je me trouve chanceuse de pouvoir expérimenter ainsi librement et d’autres fois, je trouve le processus laborieux. Le confort du connu me manque, mais je me dis que je dois être patiente et me donner l’espace pour vivre cette expérience pleinement. Au final, je ne peux que sortir gagnante de cette aventure, du moins je l’espère.
Je contrôle très peu (par choix). Je fais confiance à mes hôtes et je me laisse guider. Sans attente et sans plan, moins de déception et plus de liberté. Liberté de prendre le temps. Liberté de savourer l’instant présent, car, au final, c’est ici et maintenant que le bonheur se trouve.