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Entre vignes, ruines, sable et galets

Bordeaux est (re)connue pour ses vins. Impossible, donc, de faire un saut dans la région sans visiter Saint-Émilion et au moins un de ses nombreux châteaux. Par chance, cette fois grâce à Juliette, nous sommes reçues toutes les trois au Château Gessan (qui appartient à sa famille). On a droit à une visite guidée privée où on nous explique tout, du travail de la vigne à l’assemblage. J’apprends, entre autres, que la récolte des raisins se fait exclusivement à la machine...

Bordeaux est (re)connue pour ses vins. Impossible, donc, de faire un saut dans la région sans visiter Saint-Émilion et au moins un de ses nombreux châteaux. Par chance, cette fois grâce à Juliette, nous sommes reçues toutes les trois au Château Gessan (qui appartient à sa famille).

On a droit à une visite guidée privée où on nous explique tout, du travail de la vigne à l’assemblage. J’apprends, entre autres, que la récolte des raisins se fait exclusivement à la machine dans cette région, que la récolte 2017 a été pourrie, qu’il ne se produit que du vin rouge à St-Émilion et que les barriques de chêne français sont remplacées tous les trois ans.

La visite des lieux est vraiment fascinante: les vignes, les cuves, le chai, mais surtout l’histoire du domaine. Des propriétaires passionnés qui ont osé un changement de carrière radical alors qu’ils avaient de jeunes enfants pour garder la propriété dans la famille. On en profite évidemment pour goûter la cuvée 2018 du Saint-Émilion Grand Cru avant de se mettre à table (avec encore plus de vin).

Après le repas, Marie-Christine (la maman de Juliette) nous accompagne à Saint-Émilion pour la visite du centre historique. C’est un peu mêlant tout ça, une ville, une région viticole d’AOC. Bref, la ville date du Moyen Âge et classée au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1999. Ses ruelles escarpées, ses vestiges, ses prises de vues à couper le souffle sur la vallée, sans oublier son église monolithe entièrement creusée sous la roche… Et le soleil qui se pointe le bout du nez le temps de notre petite marche. Simplement magnifique!

Tout comme la Côte basque que nous visitons le lendemain. On s’arrête d’abord à Hossegor et je découvre avec surprise la culture du surf française. Je savais que l’on pouvait surfer en France, mais j’ignorais que c’était un mode de vie sur la côte! Les boutiques de surf, de vêtements de surf, des écoles de surf, des restos… Je viens d’arriver au paradis et on ne me l’a pas dit!

On s’arrête d’abord dans un café prendre un jus frais pressé, puis on fait les boutiques (je résiste à la tentation de tout acheter) avant de rejoindre la longue plage de sable où l’on peut admirer les (très) nombreux surfeurs à l’oeuvre.

Puis, direction Biarritz pour l’après-midi. On s’arrête manger chez Tante Jeanne (un resto) qui offre des repas santés délicieux (j’opte pour le poké bowl de saumon). On fait ensuite quelques boutiques vraiment mignonnes avant de rejoindre la côte à nouveau.

Ici, changement de décor. Le sable laisse place aux galets. Des falaises rocheuses encadrent les plages. Les Pyrénées se dressent majestueusement en arrière-plan. Et les vagues semblent encore plus intenses qu’à Hossegor. Seule constante, c’est noir de monde à l’eau et le spectacle est toujours aussi captivant.

On marche le long du Golfe de Gascogne pour se rendre à La Grande Plage en passant par le rocher de la Vierge et la vue sur la baie.

Véritable station balnéaire avec son casino, ses restaurants et des boutiques de luxe, Biarritz correspond, à mon sens, un peu moins à la définition de surfing town. N’empêche que j’en profite pour admirer les cailloux sur la plage puis les surfeurs qui flirtent avec les vagues. Le soleil est radieux.

On attrapera de justesse le magnifique coucher de soleil en savourant nos achats de chez Pariès (des mouchous et des gâteaux basques) juste avant d’aller prendre l’apéro (basque toujours) chez Puig & Daro. La journée se terminera avec un souper à la crêperie et une course folle à travers la ville pour se trouver des churros après 20 h 30. Et, cette fois, la chance nous sourira, à Juliette et moi!