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Halloween bordelais

Du coup, on rejoint Juliette, la meilleure amie de Laura, puis on prend la route pour Bordeaux. Le ciel est gris et il fait froid. Ça donne le ton pour Halloween. Surtout que ces deux-là attirent les maleurs! Arrivées au resto, le service du déjeuner (dîner, au Québec) vient de terminer. On se rabat sur un petit marché pour se trouver quelque chose à se mettre sous la dent. Puis on visite un peu Darwin, un super projet d’éco-quartier, ses oeuvres d’art, ses espaces communs, etc. Près de la sortie, de la musique attire Laura et Juliette. Une fête...

Du coup, on rejoint Juliette, la meilleure amie de Laura, puis on prend la route pour Bordeaux. Le ciel est gris et il fait froid. Ça donne le ton pour Halloween.

Surtout que ces deux-là attirent les maleurs! Arrivées au resto, le service du déjeuner (dîner, au Québec) vient de terminer. On se rabat sur un petit marché pour se trouver quelque chose à se mettre sous la dent. Puis on visite un peu Darwin, un super projet d’éco-quartier, ses oeuvres d’art, ses espaces communs, etc. Près de la sortie, de la musique attire Laura et Juliette. Une fête s’organise ce soir. Nous y reviendrons plus tard.

Maintenant que nous sommes prêtes à visiter Bordeaux, il faut stationner la voiture. Si vous pensez que c’est infernal à Montréal, ne prenez jamais l’auto à Bordeaux. On tourne en rond, on se prend dans les bouchons pour finalement trouver une place près de la Cité du Vin. Le bâtiment archi-moderne abrite une cave à vin, des expositions et des salles de dégustation ainsi qu’un restaurant avec une vue impressionnante tout en haut (du moins, c’est ce qu’on m’a dit, il fallait payer pour monter).

Après un petit tour rapide des espaces accessibles gratuitement (pas grand-chose en réalité), on prend le tram pour se rendre au centre-ville. La Tour Pey Berland, un clocher gothique, offre une vue panoramique de la ville et l’accès est gratuit pour les moins de 25 ans – ça passera qu’on me dit, tu ne fais pas ton âge. Mais le karma de Juliette et Laura nous rattrape rapidement. Le monsieur en charge de l’accueil installe une pancarte indiquant la fin de la file pour aujourd’hui, juste devant nous. Revenez demain! On tente de lui expliquer que nous ne sommes que trois, que je suis en visite du Canada et à Bordeaux seulement pour la journée, il ne veut rien entendre. Comme ce n’est pas la première déception de la journée, on essaye d’en rire et de passer à autre chose.

On poursui la visite dans les rues de Bordeaux. La cathédrale Saint-André de Bordeaux, le mirroir d’eau, les quais bordant la Garonne, la rue Ste-Catherine. C’est charmant, même sous la pluie! Je goûte évidemment au fameux canelés: une version traditionelle bien sucrée et collante, puis une version « moderne » salée à l’edamame et à la menthe. Délicieux!

Après un petit arrêt au Café des Arts, on rejoint les amies de Laura à John Doe, un escape game revampé pour Halloween avec des acteurs qui jouent (beaucoup trop) bien leur rôle. Puis on passe dans la salle où on nous explique notre mission avant de nous enfermer dans la prison de laquelle on doit s’échapper. Ah oui, Juliette et Laura sont menottées l’une à l’autre. Ça donne le ton.

Le groupe est séparé en deux équipes de trois, chacune enfermée dans une cellule, dans le noir, avec 60 minutes au chrono. L’atmosphère est tense. Nous savons qu’à un moment donné, un gardien entrera dans la prison et qu’il faudra se cacher. La musique d’ambiance fait monter la pression. Émotions fortes garanties!

Nous n’avons malheureusement pas réussi notre mission. Il nous aurait facilement fallu une demi-heure de plus pour y arriver. On prend la photo souvenir, puis on rejoint quelques amis de plus à l’extérieur pour se rendre au resto. Le groupe arrête son choix sur le Bibibap qui sert des plats choréens. Le service est rapide, la bouffe est bonne. On ressort repu et prêt à faire la fête à Darwin.

C’est là que je vivrai mon plus grand choc culturel du voyage (jusqu’à maintenant). La soirée présentait des artistes variés. Le son que nous avions entendu en après-midi ressemblait d’avantage à de la musique de club/DJ. Quand on se rejoint tous et entrons dans la salle, c’est un groupe de rap français qui est sur la scène. Je n’étais pas préparée à ça! Et les gens qui fument à l’intérieur non plus. Ça rend l’expérience moins agréable disons.

Fallait s’y attendre, avec la chance qu’on a aujourd’hui. Vaut mieux, encore une fois, en rire. Avec le recul, c’était particulièrement drôle comme spectacle. Et la « bonne » musique a fini par se pointer. Jusqu’à ce que l’organisation décide qu’il était temps de rentrer. C’est précisément ce que nous avons fait.