Encore des astres en réteograde et de l’énergie cosmique puissante à l’horizon. Depuis quelques jours, je le ressens. Ça brasse énormément en dedans.
J’ai les émotions à fleur de peau et une boule constante dans la gorge. Je me demande ce que je fais ici, pourquoi je suis partie. Si je me fie à mes lectures d’astrologie (pour le signe du bélier), le chaos sera présent jusqu’en mars 2019. Je ne sais pas si je dois me réjouir de savoir que tout rentrera dans l’ordre à mon retour ou craindre que les prochains mois seront imprévisibles… Misère!
Apparament, c’est une bonne période pour explorer et voyager. C’est exatement celà que je prévoit faire – découvrir le monde et m’apprivoiser au fil du temps. En en apprenant plus sur les différentes cultures et modes de vie, je revois ma façon de penser, de réagir et de voir les choses. Moins de jugement, plus d’ouverture. Les différences culturelles sont inspirantes. Je m’auto-évalue. Je me remets en question.
Je me suis souvent fait la réflexion que telle ou telle chose ne passerait jamais au Québec. Fermer les boutiques entre 12 h et 14 h pour la pause dîner comme en France, par exemple, ou encore des routes à flanc de montagne sans garde-fous comme en Islande.
Ouvrir ses horizons, c’est aussi un immense travail d’introspection. Nos croyances sont ébranlées et notre vision du monde testée. Est-ce que je réagit comme ça parce que j’y suis culturellement programmée ou parce que ça me touche réellement?
Même si j’ai toujours eu le goût de l’aventure et des voyages, que j’aime essayer de nouvelles choses et me sortir de ma zone de confort, ce périple autour du monde m’effraie. Oui, j’ai eu besoin de changement et je suis une personne assez extrêmiste, mais je réalise que j’ai aussi besoin de stabilité et d’être à l’écoute de mes limites et mes besoins.
Ce sera un gros apprentissage et une longue route vers la maison, mais je sais déjà que je sortirai de cette aventure complètement transformée. Pour le mieux.
